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Bat Yé'or et les dhimmis


Bat Yé'or est une spécialiste de la diffamation islamophobe. Depuis des année elle diffame l'islam de manière à provoquer contre les musulmans des vagues racistes et des bombardements qui ont fait au moins 4 millionsde morts ces dernières années. Bat Yé'or est une juive italo-égyptienne vivant en Suisse. Son nom est Gisèle Orebi-Littman et elle déteste autant les Arabes que les musulmans, deux catégories qu'elle tend à confondre. Pour Yéor, les musulmans sont des monstres, bien pires que les Inquisiteurs ou les nazis. En déformant la réalité, elle réussit à effacer des siècles de tolérance religieuse islamique, dont sa famille  a d'ailleurs bénéficié, pour faire accroire que l'islam n'a cessé de persécuter juifs et chrétiens, de manière à ainsi servir la politique criminelle des fascistes israéliens (likoudistes) et des impérialistes occidentaux, qui eux sont vraiment des persécuteurs génocidaires.

La prose de Yé'or a pour but de faire massacrer les musulmans partout. Elle se présente comme une amie des chrétiens d'Orient, alors que ceux-ci sont sauvagement réprimés par Israël et tués à la moindre manifestation de protestation contre l'occupation de la Palestine. Bat Yé'or la likoudiste semble pour le moins mal placée pour donner des leçons de morale, dans la mesure où elle fait l'apologie des crimes de l'extrême droite israélienne au pouvoir à Jérusalem, contre tous les Arabes, musulmans ou chrétiens.
Bat Yé'or incite également à persécuter les musulmans d'Europe, en leur attribuant la coresponsabilité d'un certain nombre de crimes commis contre les "dhimmis"au cours de l'histoire, dont une partie au moins est imaginaire, se basant pour cela sur des témoignages d'ecclésiastiques islamophobes et d'agents coloniaux. Elle attribue le génocide des Arméniens à l'islam alors qu'ils ont été victimes du nationalisme turc. Durant la majeure partie de l'histoire de l'Empire Ottoman, les Arméniens ont bénéficié d'une situation privilégiée ; c'est avec l'arrivée du nationalisme, produit d'importation occidental, que les problèmes ont commencé. Quand ce même Empire Ottoman a sauvé 200.000 juifs des flammes des bûchers de l'Inquisition ibérique, en allant les chercher en Espagne avec sa flotte, Yé'or prétend que c'était pour repeupler l'Anatolie... Les Turcs n'avaient pas besoin des séfarades pour peupler leur pays. Des millions d'habitants des Balkans et du Proche-Orient auraient pu faire l'affaire.

Folle de haine, Yéor réécrit l'histoire, sans que personne ne lui réponde sérieusement, sans qu'aucune plainte ne soit déposée. Minimiser la propagande criminelle des islamophobes est une grave erreur. D'abord ils diffament, ensuite ils discriminent, et enfin ils bombardent et massacrent, tout cela au nom de fausses accusations portées par les racistes antiarabes et anti-islam.

Bat Ye'or prétend que les juifs yéménites auraient été victimes d'une discrimination spécifiquement féroce de la part des musulmans, alors même qu'on voit aujourd'hui, que les musulmans yéménites se battent entre eux avec une rare violence, pire que celle qui n'a jamais été exercée contre la communauté juive du pays, issue de l'ancienne élite arabe dirigeante convertie au 3ème siècle et fidèle au judaïsme jusqu'à l'époque du roi Dhou Nouwas au moins, le même qui a fait massacrer les chrétiens du pays. Il faut replacer toute chose dans son contexte et, lorsqu'on sait les atrocités qu'a fait subir Israël aux enfants juifs yéménites, victimes d'expériences médicales de type nazi, on se demande vraiment si l'extrémiste sioniste Yé'or est la mieux placée pour donner des leçons...

Dans son livre "les chrétientés d'Orient entre jihad et dhimmitude", Littman se livre à un réquisitoire implacable contre les musulmans, réquisitoire basé presque uniquement sur de la propagande cléricale et coloniale, sans même chercher à vérifier aucune des assertions exposées. Tous les observateurs impartiaux savent que les relations entre chrétiens et musulmans sont très bonnes en Syrie, en Palestine et en Jordanie au  moins. En Iraq et en Egypte, ces relations islamo-chrétiennes semblent aussi être plus que correctes, malgré les problèmes politiques que traversent ces pays. Les islamistes n'ont jamais parlé de combattre les chrétiens d'Orient, dans la mesure où la tolérance religieuse fait partie des fondements de l'islam et qu'ils ont intérêt à ce que la situation des chrétiens soit la meilleure possible dans les pays musulmans, ne serait-ce que pour des raisons diplomatiques et stratégiques. Les seuls qui ont intérêt à diviser chrétiens et musulman sont les ordures d'extrême droite, néo-colonialistes, impérialistes et likoudistes.

Le pamphlet diffamatoire de Littman a été publié aux éditions Cerf, éditions proches de l'extrême droite dirigées par l'ordre des Dominicains, ordre spécialisé dans la propagande islamophobe haineuse depuis des siècles et impliqué dans de nombreux crimes de l'Eglise catholique : Inquisition, esclavage et autres. N'oublions que Tomas Torquemada était un Dominicain. Les Dominicains sont le fer de lance de la propagande islamophobe catholique, qu'ils diffusent sournoisement à travers le monde. Ils ont été dans le passé été fortement impliqués dans l'antisémitisme. Et ce sont ces monstres qui osent donner des leçons de morale aux musulmans, qui, quelques soient leurs défauts, ont tout de même maintenu le pluralisme religieux dans les pays qu'ils dominaient durant des siècles.

Si le sort des "dhimmis " n'était pas forcément très enviable, il a, la plupart du temps, été largement meilleur que celui des masses musulmanes paupérisées et écrasées par leurs tyrans, qu'ils soient arabes, turcs, mongols ou autres. La lutte de l'islam contre les juifs et chrétiens orientaux a toujours été moins violente que les combats des musulmans entre eux. Par exemple, le musulman Tarmerlan a exterminé des millions de musulmans iraniens, turcs, irakiens et syriens alors qu'il a favorisé les chrétiens nestoriens.

Mais surtout, il faut comparer le sort des "dhimmis" en terre d'islam avec celui les musulmans et juifs en terre chrétienne. Jusqu'au 19ème siècle, les musulmans  ont été systématiquement éliminés des terres européennes où ils étaient minoritaires : en Italie, en Espagne et en France, par exemple. Seul l'Empire austro-hongrois a toléré des musulmans sous sa domination, une nouveauté dans l'histoire du continent. Quant aux juifs, leur sort en Europe a été, comme chacun le sait, particulièrement tragique : en plus des humiliations, des massacres et du racket, ils ont été expulsés de la plupart des pays d'Europe : de France, d'Angleterre, d'Espagne, du Portugal, notamment. Dès le début des croisades, ils ont été massacrés partout en Europe. Au 17ème siècle, des carnages perpétrés par les Cosaques ont fait des centaines de milliers de victimes en Europe de l'Est. La dernière tuerie de juifs en date en Europe, est celle perpétrée par les Nazis et leurs nombreux complices en Pologne, en France, en Roumanie, en Lithuanie, en Hongrie, en Slovaquie, en Grèce...

En Roumanie, durant la guerre, les antisémites exposaient des cadavres de juifs dans les boucheries ; ceci illustre  la haine sanguinaire qui visait les juifs d'Europe, et qui n'est pas comparable à la situation orientale, où les juifs étaient considérés comme une sorte de secte à mi-chemin entre musulmans et chrétiens.

Ce que cherche à faire Littman, c'est de mettre en place une sorte de fédération islamophobe mondiale comprenant les juifs et les chrétiens, fédération qui a été étendue aujourd'hui aux bouddhistes. Littman veut unir par la haine, alors même que juifs et chrétiens se combattent depuis des siècles et que le sort des chrétiens sous la férule d'Israël est peu enviable.

Une des méthode de Gisèle Littman consiste à citer d'autres menteurs islamophobes. Elle prétend que les musulmans auraient par exemple commis tel ou tel massacre, alors que l'islam interdit formellement le massacre de civils, et elle cite telle ou telle source qui en cite une autre source mensongère, et c'est ainsi tout un écosystème diffamatoire qui est mis en place, contredisant alors les véritables historiens, qui eux ont une vision toute différente de l'histoire islamique. Littman prétend que les musulmans massacraient les civils et détruisaient les monastères, alors que, l'islam, à la différence des autres religions, interdit le massacre de civils et la destruction de monastères. Plusieurs hadiths(Boukhari 3014 et 3015) et prescriptions des califes (Abou Bakr et Omar) peuvent attester de ces interdictions. Si le judaïsme a valorisé les massacre de civils, hommes, femmes, enfants et bêtes, l'islam lui les prohibe. Cela ne veut pas dire que ces massacres n'ont jamais eu lieu, notamment à l'époque de Tamerlan, mais, globalement, les premières conquêtes islamiques ont visé à libérer Syriens, Irakiens et Egyptiens du joug byzantin, et les perses de la dictature des mages, très répressifs envers leur peuple et qui opprimaient sévèrement toute dissidence. Il est connu que les Grecs byzantins réprimaient les chrétiens d'Orient avec une rare sauvagerie, et qu'ils persécutaient aussi les juifs qu'ils tentaient d'obliger à ce convertir. Ces Grecs qui dominaient la région depuis près de mille ans, cherchaient tous les prétextes pour humilier et brimer les chamito-sémites syriens et égyptiens. Tous les observateurs ont noté que les musulmans ont été accueillis comme des libérateurs dans ces pays, et non comme des conquérants. D'ailleurs l'araméen et l'arabe sont des langues parentes proches, alors que le grec était lui un idiome étranger, imposé à la région par la force. Si des exactions ont pu être commises par les Arabes  musulmans, elles étaient largement moindres que celles imputées aux Byzantins, les impérialistes de l'époque.

Les descriptions des prétendues exactions commises lors de la conquête de l'Egypte sont rapportées par des gens liés au pouvoir byzantin, et notamment Jean de Nikiou, évêque orthodoxe égyptien, ennemi des autres chrétiens du pays. De même, de nombreuses descriptions des conquêtes arabes en Syrie proviennent du patriarche jacobite, Michel le Syrien, et datent du 12ème siècle, près de six siècles après les faits, et ont été écrits à l'époque de l'occupation croisée. Tous ces témoignages islamophobes sont issus des pouvoirs grecs ou croisés et ne peuvent donc bien évidemment pas être considérés comme objectifs, ce que Littman devait bien entendu savoir lorsqu'elle a écrit son livre polémique. Toutes les sources citées par Littman sont d'origine cléricale ou coloniale, et, parmi les cléricaux, seuls des gens inféodés aux Grecs ou aux croisés sont cités. La majorité des chrétiens qui avait appelé de ses vœux l'invasion arabe pour se débarrasser des Byzantins, n'est bien évidemment pas mentionnée.
Au lieu de parler de libération de la tyrannie, Littman-Orébi ne mentionne que des "pillages", des "dévastations", des "razzias", des "harcèlements", des "dévastations" et tente de faire passer les musulmans pour des massacreurs de type mongol ou viking, alors même que les violences contre les civils sont, on le répète, interdites par l'islam et n'ont donc pas pu être pratiquées massivement par les premiers musulmans, encore imprégnés de l'esprit du Prophète. D'ailleurs, le pillage était, à cette époque, consubstantiel à la guerre, dans toutes les régions du monde, en Europe, en Chine, et partout ailleurs.
Parmi les "dhimmis" du Proche-Orient, Littman-Orebi mentionne une "nombreuse paysannerie juive" qu'elle est la seul à avoir remarqué. La plupart des juifs de Palestine s'étaient convertis au christianisme, ce qu'elle feint de ne pas savoir, de manière à attribuer la quasi disparition du judaïsme palestinien aux musulman et non aux Romains et Grecs. Littman dénonce les infiltrations de bédouins arabes, en oubliant que beaucoup de peuples de la région étaient des éleveurs nomades ou semi-nomades du désert, à commencer par les Hébreux et les Araméens.

Le système de Littman-Orebi consiste à citer systématiquement des sources polémiques, sans aucun esprit critique, sans aucun souci de vraisemblance. Par exemple, Littman-Orebi, cite un historien bulgare, Mitev, qui prétend que les Turcs auraient obligé des chrétiens à se convertir à l'islam sous peine d'être brûlés vifs, alors même que l'islam interdit expressément de brûler les gens, quelques soient les crimes qu'ils aient pu commettre, ce châtiment étant réservé à Dieu. Qui peut croire que des fanatiques religieux ne respecteraient pas eux-mêmes les lois divines ? Ce sont les inquisiteurs chrétiens, et notamment dominicains, qui sont les spécialistes des bûchers, et non les musulmans. La Torah aussi prescrit la crémation des personnes coupables de certains crimes. L'islam lui, interdit cette pratique.
De nombreuses humiliations subies par les "dhimmis" sont décrites par Littman, citant par exemple l'obligation pour les juifs et les chrétiens de Damas d'abaisser leur boutique au dessous du niveau du sol, pour être toujours situés au dessous des musulmans. Personne n'a jamais entendu parler de cette pratique, qui est citée par des historiens israéliens ou juifs tels Ben Zvi et Ashtor à titre de propagande islamophobe. Diffamez, diffamez et il en restera toujours quelque chose.

Ces prétendues persécutions de "dhimmis" sont un bon prétexte  pour autoriser Israël et les Occidentaux à bombarder les musulmans, et à écraser les Arabes musulmans ou chrétiens dans les territoires occupés. La diffamation raciste finit toujours par avoir des effets sur les politiques suivies par les grandes puissances. D'ailleurs, la guerre civile entre chrétiens et musulmans au Liban a été en bonne partie téléguidée par Israël et l'Otan. Elle n'a pas eu lieu par hasard même si le fait que les Palestiniens ont longtemps été privés de tout droit dans ce pays n'a pas arrangé la situation.

Bat Ye'or cite un patriarche jacobite pour dénoncer les moqueries que durent subir les chrétiens d'Orient lors des victoires de Saladin. Il ne faut tout de même pas oublier que lorsque les croisés ont pris Jérusalem, en 1099, ils ont exterminé la population musulmane de la ville, pillé les chrétiens orientaux et brûlé les juifs dans la grande synagogue ! Il faut comparer ce qui est comparable.

Toujours Bat Ye'or confond ethnie et religion : pour elle les musulmans sont les Arabes, alors que les Arabes chrétiens sont eux considérés comme des Assyriens, des Araméens, des chaldéens. En réalité, les Arabes sont présents en Syrie depuis au moins le premier siècle avant JC. Ils avaient des royaumes dans le nord de la Syrie, et se sont rapidement convertis au christianisme après avoir été païens. Les chrétiens syriens sont tout aussi arabes que les musulmans syriens, majoritairement issus de populations araméenne arabisées, mêlées à des tribus arabes du sud, yéménites ou issues du Héjaz. Ethniquement, chrétiens et musulmans syriens sont pratiquement identiques. Seuls ceux qui ne comprennent rien à l'histoire et qui confondent ethnie et religion peuvent se tromper sur ce point.

D'après Bat Ye'or, le nombre de chrétiens a diminué dans la région, en raison d'une fiscalité trop lourde qui les visait. Il faut mettre cela en rapport avec ce qui se passait à l'époque en Europe, où les musulmans ont été totalement interdits de séjour et où les juifs ont du subir pogromes, massacres et persécutions systématiques.
Globalement, dans la plupart des pays musulmans, juifs et chrétiens étaient favorisés socialement, commerçants aisés, médecins, artisans, ministres, philosophes (Maïmonide) et banquiers, comme le reconnaît Bat Yé'or elle-même. Leur situation économique était meilleure que celle des musulmans, même avant la colonisation, hormis dans le cas des Coptes, connus pour vivre dans une certaine pauvreté.
Les incidents contre les chrétiens, au Liban et en Syrie, ont été souvent le fait des Druzes, ennemis héréditaires des maronites notamment. Ces guerres entre Druzes et Maronites doivent être interprétées comme des guerres tribales entre groupes religieux concurrents et non comme le fait de l'islam. De même, le génocide des Arméniens semble avoir été encouragé par les juifs turcs, dans le cadre de rivalités entre minorités.

Quand on constate que le sort que fait subir aujourd'hui l'Etat d'Israêl aux Palestiniens, et notamment ceux de la bande de Gaza, on se demande si Bat Ye'or est la mieux placée pour donner des cours de tolérance. On se demande même si elle-même et d'autres historiens likoudistes n'ont pas sciemment déformé l'histoire de l'islam, pour mieux justifier des persécutions en Palestine, mais aussi en Irak, en Afghanistan, en Libye et dans de nombreux autres régions du monde. Le génocide des Rohingyas a pu lui aussi être la conséquence des écrits de Littman, Lewis et de nombreux autres islamophobes.

la science historiques est un lieu de belligérance ; refuser le combat dans ce domaine est une erreur qui peut avoir des conséquences tragiques. Les millions de musulmans massacrés en Afghanistan, en Irak, en Syrie et ailleurs, l'ont été en partie en raison de la propagande diffamatoire de certains historiens islamophobes.

D'après Yé'or, les chrétiens, "au lieu de récupérer leur véritable identité", "s'assimilèrent à leurs conquérants", à la différence des peuples balkaniques. Bat Yé'or n'a, une fois de plus, absolument rien compris au Proche-Orient. Les chrétiens d'Orient, tout comme les musulmans d'Orient, sont constitués d'un mélange entre anciens peuples chamito-sémites, et Arabes pré-islamiques. De nombreux musulmans d'Orient sont des Araméens, Cananéens ou Phéniciens convertis à l'islam, comme auparavant ils avaient été convertis de force au christianisme par les Byzantins. Des tribus arabes chrétiennes étaient présentes au Proche-Orient des siècles avant l'islam. Donc, les Arabes chrétiens n'ont pas à se revendiquer d'anciennes cultures sémitiques plus que les musulmans, dans la mesure où chrétiens et musulmans sont issus du même mélange de peuples sémitiques ou chamito-sémitiques.

L'arabisation du Proche-Orient et du Maghreb a permis d'unifier des gens auparavant séparés, ce qui a permis aux chamito-sémites de développer une culture propre, et d'acquérir une puissance qu'ils n'auraient jamais pu obtenir en restant divisés. L'islam a unifié l'Orient tandis que l'arabisation a regroupé la plupart des chamito-sémites, hormis les Ethiopiens, Somaliens et quelques autres peuples de la Corne de l'Afrique.

Ce que veulent les néo-colonialistes et les likoudistes, c'est diviser pour régner. Alors qu'Israël est peuplé de gens d'origines diverses dont le seul point commun est la religion, l'arabisation concerne des gens de même origine chamito-sémite, de gens qui ont tout intérêt à se regrouper pour faire face aux menaces existentielles qui pointent ; c'est ce que veulent éviter les sionistes, qui préfèrent avoir des ennemis dispersés plutôt qu'unis.
La seule stratégie possible des Arabes chrétiens et  musulmans, consiste à renforcer leurs liens et à s'unir face au racisme occidental et sioniste. C'est ce qu'ils ont compris depuis longtemps, sachant qu'Arabes chrétiens et musulmans sont soumis à des discriminations importantes, dans des pays comme les Etats-Unis par exemple, et que, l'infâme baratin de bat Ye'or, ne changera rien à l'affaire.

D'après les élucubrations de Bat Ye'or, les chrétiens d'Orient auraient été poussés, par divers stratagèmes, à se convertir à l'islam. C'est probablement exact mais, il faut rappeler que les païens d'Orient ont eux été forcés par les Byzantins à se convertir au christianisme, sous peine de mort.  L'islam n'a pas été plus totalitaire que le christianisme ne matière religieuse, il faut le rappeler.

Les chrétiens d'Orient n'ont aucun intérêt à se couper du reste des Arabes, surtout sachant qu'ils sont "soutenus" par des amis qui leur veulent du mal, sionistes et racistes occidentaux. Le sort des chrétiens d'Orient aux Etats-Unis est très mauvais, et pire encore en Israël et dans les Territoires Occupés. Les chrétiens d'Orient, tout comme les musulmans d'Orient ont adopté la seule stratégie viable, soit l'union et la lutte contre les ennemis extérieurs. Quand chrétiens et musulmans ne s'entendent plus, comme dans le Liban des années 70 et 80, ils deviennent alors la proie des puissances occidentales et d'Israël, et ne réussissent finalement qu'à se ruiner eux-mêmes et perdre toute influence.

Tout le monde a bien compris que le but de Bat Ye'or était de justifier la politique criminelle suivie par Israël depuis des décennies, au nom de la lutte contre le "jihad" et la "dhimmitude", un peu comme si les Juifs étaient persécutés par les musulmans depuis des siècles, alors que c'est dans les pays islamiques pays que leur situation  était la meilleure. On rappelle que la plupart des juifs actuels sont issus des Turcs Khazars, des Arabes yéménites, des Berbères du Maghreb et des Andalous convertis, et non des anciens hébreux, qui eux ont été convertis de force au christianisme par les Byzantins. La politique suivie par Israël aujourd'hui, proche du nazisme le plus bestial, illustre le mental de Littman-Orebi : il s'agit d'une politique génocidaire de dimension internationale, visant tous les musulmans partout, et mettant en danger la démocratie dans le monde. On sait que les likoudistes génocidaires appuient l'extrême droite un peu partout, même quand celle-ci est antijuive, et ce par haine des Arabes et des musulmans. Les Etats occidentaux n'ont pas réussi à résister à l'emprise du likoudisme, et c'est pour cela qu'ils s'enfoncent progressivement dans une réaction moyenâgeuse, qui finira probablement par le retour au totalitarisme suivi d'une guerre mondiale.







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