Accéder au contenu principal

Le Point, hebdomadaire néo-nazi


Le magazine Le Point, animé entres autres par Franz-Olivier Giesbert, dérive de plus en plus vers un néo-nazisme affiché, dans lequel les musulmans auraient remplacé les juifs comme boucs émissaires universels. L'élément raciste principal de l'hebdo semble bien être Giesbert, qui se radicalise un peu plus chaque semaine, et qui va finir par appeler ouvertement à la déportation des musulmans.

Pour Giesbert, les musulmans sont responsables de la plupart des problèmes qui accablent la France depuis 30 ans. Sa propagande raciste permanente fait le jeu de l'extrême droite et menace la démocratie. Giesbert semble animé d'une haine féroce à  l'encontre des Arabes qu'il appelle encore "islamistes" pour des raisons juridiques. Si l'islamophobie, bien qu'illégale est tolérée, le racisme pur reste lui encore plus ou  moins tabou dans les grands médias.
Dans le numéro daté du 20juin 2019, Giesbert s'en prend aux "islamistes" (les Arabes) qui se seraient infiltré dans les services publics. En clair, le vieux riche tente de faire exclure les musulmans des services publics, et de les priver ainsi de leur emploi.
La stratégie des racistes est simple : il s'agit d'empêcher les musulmans de travailler de manière à les affamer. Cette stratégie a pour vecteur les grands médias, où une propagande raciste d'une extrême violence contamine peu à peu toute la société, en commençant par la police, l'armée, les services secrets, les hauts fonctionnaires, la classe politique, les patrons, les VIP, les intellectuels. Tous ces gens, une fois contaminés, infectent le reste de la société. Il suffit de quelques fascistes bien placés, probablement eux-mêmes manipulés, pour répandre la peste raciste dans toute la société.

D'après Giesbert les musulmans sont coupables de tout : ils égorgent leurs bêtes sans les étourdir, ils sont responsables du terrorisme, de la délinquance, ils maltraitent les femmes, ils refusent nos valeurs, et pour finir, ils tentent de s'incruster dans les services publics, c'est à dire qu'ils occupent des emplois de fonctionnaires après avoir passé un concours.

Dans son éditorial du 20 juin 19, Giesbert fait allégeance à Bat Yéor, une likoudiste des plus haineuses, qui a inventé, entres autres, le concept d'Eurabia, c'est à dire d'une alliance entre l'Europe et le monde arabo-musulman. Même les sionistes les plus extrémistes sont réticents à adhérer aux thèses de Gisèle Orebi (Bat Yeor), tant elles s'apparentent à du néo-nazisme. Giesbert lui, profitant de la liberté qui semble lui être accordée par les propriétaire du Point, accrédite les thèses extrémistes d'Orébi, et les diffuse en France. Peu de gens avaient entendu parler de ces thèses, avant que FOG ne les popularise dans son édito.
Pour FOG, "la radicalisation islamique est en marche", ce qui veut dire qu'il y a trop d'Arabes trop de musulmans en Occident. Quand les racistes écrivent, il faut les interpréter ; il faut expliciter leurs mots codés : "islamiste" veut dire musulman, ou arabe. "Islam politique" veut dire Arabe ou musulman qui veut faire de la politique. "Islam radical" veut dire musulman qui veut s'organiser pour combattre le racisme. "Islamiste" signifie musulman pratiquant. Donc, pour résumer la pensée de FOG, il y a trop d'Arabes danse la fonction publique : trop d'Arabes à la RATP, trop d'Arabes à la SNCF, trop d'Arabes dans la police, trop d'Arabes dans toutes les administrations. Pourtant on peut constater qu'en moyenne, les musulmans sont peu représentés dans la fonction publique en général, et dans la police en particulier. Mais il semble que le peu de musulmans présents dans ces administrations soit considéré comme encore trop important aux yeux de Giesbert, qui semble devenir de plus en plus un des inspirateurs du racisme en France. Si Zemmour se pose en extrémiste de droite, Giesbert lui joue les modérés, éloigné du RN, et proche de la droite traditionnelle. FOG s'était affiché avec Juppé lors de la primaire de la droite de 2016, et il semble que ça n'ait pas porté chance au candidat bordelais.... Il ne faut pas collaborer avec les racistes extrémistes ; sinon, la campagne se termine en catastrophe comme on a pu le constater avec Sarkozy en 2012, avec Juppé en 2016, avec Fillon en 2017, avec Wauquiez en 2019 et ainsi de suite.

Le racisme profite à l'extrême droite et non à la droite républicaine. Les néonazis qui tentent de s'infiltrer ou de conseiller la droite ne font que la détruire. Giesbert, Del Valle, Buisson, Zemmour et autres sont les mauvais génies de la droite. Ils tuent la droite. Ils l'empêchent de se développer. Ils la maintiennent à l'écart du pouvoir. Ces théoriciens néo-conservateurs sont des nuisances pour la démocratie, et notamment pour les vrais conservateurs non extrémistes. L'extrême droite n'est pas le prolongement de la droite ; c'est autre chose, de complètement différent et de beaucoup plus nuisible. Droite et extrême droite ont toujours été ennemies, durant l'Occupation ou la fin de la guerre d'Algérie. La droite ne peut émerger qu'en écrasant l'extrême droite et en récupérant ainsi la masse de l'électorat modéré. Ceux qui veulent donner des gages aux fascistes finissent toujours par s'en mordre les doigts.

D'après Giesbert, "une mission parlementaire d'information" a décidé d'enquêter sur la présence de musulmans dans la fonction publique, un peu comme si nous étions en 1942 ou au 19ème siècle, pour ne pas dire au Moyen -Age. Il aurait plutôt fallu enquêter sur la question de la pénétration fasciste dans les médias et la haute fonction publique. On aurait alors étudié un phénomène de coup d'Etat rampant qui aurait pu intéresser la grande masse des citoyens. Des fascistes appuyés par certains services et des systèmes d'espionnage satellitaire écrasent peu à peu la démocratie, dans le silence assourdissant de la classe politico-médiatique. Au lieu de faire cesser ce fascisme secret qui ne cesse de se développer dans le pays, les élus vont étudier le cas des chauffeurs de bus musulmans... Un tel racisme donne d'ailleurs un image déplorable de la France, image qui finit par nuire aux relations commerciales avec le reste du monde. Les fascistes ruinent généralement les pays qu'ils dominent. Ils sont en passe de ruiner toute l'Europe et, si personne n'y prend garde, le continent pourrait se transformer en un ensemble de dictatures néofascistes paupérisées, ce qui se traduirait rapidement par le déclenchement de guerres intra-européennes, qui s'avéreront catastrophiques pour tous. Le nationalisme c'est la guerre, et le nationalisme n'est qu'une forme de racisme déguisé.

La chute de LR, le parti républicain, provient en grande partie de son islamophobie, perçue comme une menace pour la paix civile et l'unité nationale. Tout le monde se doute que ce sont les services secrets qui organisent le terrorisme et qui manipulent les groupes "islamistes". Il devient de plus en plus clair que les fascistes veulent mettre en place en France un Etat policier, de type napoléonien, au minimum et qu'ils veulent faire taire toute expression de la dissidence. Des rapports parlementaires exigent qu'on surveille mieux les universités. Bientôt on exigera un contrôle plus strict des élus municipaux, des parlementaires eux-mêmes, des sénateurs. La vie privée risque de n'être plus qu' un lointain souvenir, les fascistes s'arrogeant le droit d'étudier en détail n'importe quel citoyen, de le surveiller, d'enquêter sur son passé, sa famille, ses amis. Le totalitarisme est en marche, utilisant l'islamophobie comme vecteur. Sans une lutte féroce contre les islamophobes, ce sont toutes les libertés qui vont disparaître. Quelques fascistes importants finiront par diriger le pays et mettre le reste de la population en esclavage. On ne peut pas combattre le fascisme actuel sans lutter en même temps contre l'islamophobie, tout comme on a jamais réussi à empêcher l'accession au pouvoir du nazisme en étant antisémite.
L'islamophobie gangrène la société et nuit autant aux non musulmans qui perdent leurs libertés et leurs droits de citoyens qu'aux musulmans, ciblés par les racistes. Il n'est pas douteux qu'après les musulmans, les fascistes s'en prendront aux Juifs, aux Italiens, aux Noirs chrétiens, aux Domiens, aux gauchistes, aux journalistes, aux écologistes... Le but suprême du fascisme est de prendre le contrôle de la planète et de ses habitants et de supprimer toutes les libertés individuelles. Il compte aussi généraliser la torture pour tous, surtout dans le mesure où un certain nombre de dispositifs secrets permettent d'agresser les gens à distance. Le racisme n'est qu'un instrument du fascisme utilisé à diviser la population et faire diversion, pendant que les tyrans accroissent leur pouvoir : on met tout le monde sous surveillance pour empêcher le terrorisme, alors que celui-ci est orchestré par divers services à la solde de l'extrême droite. On limite les droits sociaux, parce que ça profite aux migrants, dont on a organisé discrètement la migration. On monte les communautés les unes contre les autres, dans le but de les détruire ou asservir toutes. Les plans machiavéliques des fascistes sont planifiés dans les écoles de guerre, ou les centres de formation pour forces de l'ordre. Tout ce qui devait servir à combattre l'ennemi lors d'une guerre et redirigé vers une partie de la population, musulmane aujourd'hui, juive hier et prolétaire avant-hier.
La stratégie des fascistes consiste à prendre le contrôle de tous les partis politiques, et de s'assurer du silence des mouvements de gauche, utilisés pour collaborer avec la répression. Si personne ne dénonce franchement la répression secrète et la surveillance satellitaire, c'est parce que tous les dirigeants politiques sont complices de ses méthodes. Cette loi du silence sur cette répression secrète qui a supprimé de fait tous les droits des citoyens est un crime dont auront à pâtir les générations futures. Ils finiront par apprendre que leur asservissement est le résultat de la lâcheté et de la duplicité des intellectuels, journalistes et politiciens du début du 21ème siècle.
Le silence face au crime est un crime.

Un rapport parlementaire écrit par Eric Diard (LR) et Eric Pouillat (LREM) préconise l'élargissement des enquêtes administratives à diverses professions, afin de s'adapter à une "menace permanente". Cette menace serait constituée par les "radicaux islamistes". On remarque que l'infiltration de l'extrême droite dans le monde politique et la haute fonction publique n'est pas mentionnée. Le rapport oublie d'ailleurs de rappeler que l'islam interdit le terrorisme. D'ailleurs les auteurs d'attentats sont presque toujours des délinquants repérés par la police et non des musulmans pratiquants. Ce rapport ne fait aucune mention de la défense des libertés individuelles. Il semble que l'oligarchie au pouvoir, sous prétexte de "protéger" la population contre un terrorisme qu'elle organise probablement elle-même, tente de faire taire toute critique, de diviser la société, de créer des boucs émissaires, prétextes à l'instauration du fascisme. Les radicalisations lepéniste, fasciste, islamophobe, les atteintes permanentes aux droits de l'homme ne sont jamais évoquées.

La propagande islamophobe permanente a pour but de supprimer toutes les libertés, en prétendant agir contre un terrorisme entièrement orchestré par les différents services secrets à la solde de l'extrême droite et de l'oligarchie dominante. Si l'islamophobie n'est pas combattue de manière plus vigoureuse, c'est l'esclavage perpétuel qui attend les citoyens français et européens. Alors que Houellebecq et ses amis d'extrême droite prétendent que les musulmans seraient en position dominante en France et dans le monde, on est obligé de constater qu'en réalité ils sont très faibles et que ce sont les islamophobes qui sont surpuissants et qui dirigent le pays. Les musulmans sont moins influents que les Italiens et les Juifs, par exemple. Pourquoi devraient-ils donc être accusés de vouloir prendre le pouvoir ? La propagande islamophobe de Houellebecq n'est que de la logorrhée antisémite recyclée : les juifs longtemps été accusés de comploter pour prendre le pouvoir, en tant que "judéo-bolchéviques" ou grands capitalistes, qui se seraient entendus secrètement. Les islamophobes ont repris ces thèses en les redirigeant contre les musulmans mais, dans le cas islamique, ces accusations n'ont plus aucun sens : les islamo-gauchistes n'existent pas ou sont marginaux sur la scène politique, en tout cas en France, il n'y a pas de grands capitalistes musulmans en Europe, et l'influence des musulmans dans la vie politique est infinitésimale. Les musulmans ne sont pas propriétaires de médias occidentaux, et les pays  musulmans sont militairement insignifiants. Toute la propagande islamophobe repose sur du vent ; elle ne cherche même pas à être crédible. Ce sont les lobbys les plus puissants, et en premier lieu de lobby fasciste, qui accusent des gens sans organisation ni pouvoir d'être la source de tous les maux. L'islamophobie est une nazisme rénové, qui n'a aucune consistance. Rien dans les accusations qui visent les musulmans n'est réel : ils sont la communauté française la plus éloignée du pouvoir. Les actes terroristes ne servent que les intérêts islamophobes et non les leurs. La délinquance des musulmans en France est encadrée par des mafias corses ou italiennes, et par divers services de sécurité spécialisés. Il n'y a pas de péril musulman, ni en France, ni en Chine, ni en Inde. Par contre il existe un péril fasciste, mû par des gens très hauts placés, qui veulent faire taire toute voix citoyenne indépendante, et la remplacer par des médias haineux au service de grands groupes capitalistes, qui appuient le néonazisme, comme il avaient déjà poussé le nazisme hitlérien.

Le racisme islamophobe des médias possédés par des milliardaires fraudeurs fiscaux commence a devenir un problème pour la démocratie en Occident.




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Alexandre Del Valle : complotiste islamophobe

Alexandre Del Valle est un islamophobe génocidaire. Depuis une trentaine d'années il contamine la classe politique, l'armée et les médias de sa haine de psychopathe. Del Valle est un rapatrié de Tunisie d'origine italienne, issu d'une famille de racistes qui s'était incrustée au Maghreb pour y opprimer ses habitants. Del Valle est un raciste, fils d'un activiste proche de l'OAS. Del Valle représente une des pires formes du fascisme colonial présentes en France. Son idéologie réelle est le nazisme islamophobe, dont le but est de faire massacrer les musulmans partout dans le monde. Les délires haineux de Del Valle inspirent les persécutions islamophobes en Birmanie, en Chine, en Inde, aux Etats-Unis, et en France notamment. Del Valle est un persécuteur de la répression secrète, violent, pervers et fou. La droite devrait dénoncer clairement les diatribes génocidaires de Del Valle, qui est visiblement un ennemi de la République et un adepte du nazisme. Un d

Messiha, l'escroc copte

 Dans une tribune de Valeurs Actuelles publiée par Jean Messiha, le raciste copte expose sa doctrine haineuse de manière nette. Messiha est un copte égyptien né au Caire, arrivé en France à l'âge de 8 ans, et prétendant expliquer aux Français comment ils doivent se comporter. Messiha est issu d'une communauté formée de gens convertis de force par les Romains et Byzantins puis écrasés par ces derniers qui prétendaient combattre les "hérésies". Ils ont été libérés par les Arabes musulmans au 7ème siècle et ils vivent depuis en Egypte dans des conditions normales, sans subir la moindre persécution grave. Messiha se distingue par son double langage extrême : quand il parle aux médias égyptiens, il affirme que l'islam est l'ennemi du terrorisme et que musulmans et chrétiens s'entendent très bien. Quand il s'exprime dans les médias français, il dénonce les musulmans comme inassimilables et appelle en pointillé à leur déportation ou extermination. Messiha a p

Le racisme religieux

  Parmi les pires racismes au monde, les racismes religieux, qui discriminent, persécutent et assassinent les gens en raison de leur religion. La Shoah est une démonstration de la barbarie qui se cache derrière les racistes religieux. Les juifs, déportés et massacrés par Hitler l'ont été au nom du racisme religieux : pour déterminer qui était juif ou non, les nazis enquêtaient sur la religion de la victime, sur celle de son conjoint, sur celle de ses parents, sur sa conversion ou non. Par exemple, un demi-juif marié à une chrétienne, pouvait échapper à la mort. Par contre, un demi-juif marié à une juive était considéré comme toujours juif. Une demi juif  marié à une chrétienne, était considéré comme non juif, mais s'il était le conjoint d'une juive il devenait juif. Normalement, il suffisait de trois grands-parents de religion juive pour être considéré comme juif, mais les règles appliquées étaient beaucoup plus complexes et tenaient compte de la pratique religieuse. Toute