Finkielkraut nie être raciste. Il nie être islamophobe. Il dit que les migrants qu'on recueille sur leurs radeaux "ne sont peut-être pas tous des pogromistes". Finkielkraut est un tartuffe : il considère que la France, c'était mieux avant, quand les "bronzés" non européens, Arabes, Noirs, Séfarades, Domiens et autres n'étaient pas encore implantés dans notre cher pays. Finkielkraut, c'est un peu du Maurras modernisé, les "métèques" actuels, étant les Arabes et les Noirs, notamment lorsqu'ils sont musulmans.
Finkielkraut voudrait qu'on interdise le voile en France, au nom de la préservation de la culture locale. Il oublie que la liberté de culte est une des bases principales de la démocratie. Dans un pays civilisé on a le droit de porter le foulard, la kippa, le boubou, la djellaba, tout autant que la minijupe, le jean moulant, ou tout autre accoutrement. Dans une démocratie, on s'habille comme on le veut.
Finkielkraut considère que les migrants actuels ne font pas assez d'efforts pour se fondre dans la masse ; c'est un peu ce qu'on disait dans les années 30 des "métèques", Ashkénazes, Italiens, Espagnols, Polonais ou autres. Il suffit de lire les articles des journaux de l'époque pour comprendre.
Finkielkraut dénonce le communautarisme musulman, alors que lui bénéficie du communautarisme juif, qui lui permet d'être édité et invité dans les médias. Est-ce que Finky se moque du monde ? Nous prend-t-il pour des cons ? Que rapporte le communautarisme musulman ? Le droit d'avoir un stand au marché du coin ? Il faut cesser de se foutre du monde !
Finkielkraut est un provocateur au service des fascistes : il divise pour que les racistes puissent régner. Il permet la montée de l'extrême droite non seulement en France, mais aussi dans le reste du monde. Le seul antiracisme qui l'intéresse est celui qui le concerne. Il n'a pas un mot de compassion pour les habitants de Gaza, enfermés dans leur enclave depuis plus de 10 ans, pour le seul crime d'être nés Arabes. Les musulmans n'ont jamais persécuté les juifs. Malheureusement, la réciproque n'est pas exacte. Le sort des Palestiniens est une honte pour l'humanité et salit le judaïsme dans son ensemble. Tout partisan de la lutte contre l'antisémitisme, doit veiller à ce que les Juifs ne finissent pas par ressembler à leurs persécuteurs. Quand on condamne l'antisémitisme, on doit aussi dénoncer l'islamophobie, la négrophobie, le racisme antiarabe, et l'ensemble des discriminations et persécutions qui ont lieu à travers le monde. Isoler un antiracisme de tous les autres est déjà une forme de racisme. Finkielkraut, c'est un peu le raciste qui veut profiter de l'antiracisme et qui ne fait finalement que renforcer la droite xénophobe la plus dure.
Finkielkraut joue contre son camp et il encourage le monde politique à dévaler la pente d'un racisme de plus en plus affirmé.
Pour Finkielkraut, il faudrait prendre des mesures contre tous les communautarismes, sauf le sien. Il faudrait exiger une assimilation forcée de tous les minoritaires, pendant que lui continuerait de valoriser sa culture ashkénaze. Les fascistes le flattent et le manipulent, comme il le font avec Zemmour. Quand ils n'auront plus besoin de lui, ils le jetteront à la poubelle, ou dans un hôpital psychiatrique.
Finkielkraut trouve qu'on respirait mieux en France dans les années 80 et 90 ; c'était à l'époque où les philosophes n'avaient pas encore sombré dans le néo-pétainisme et défendaient les libertés au lieu de collaborer avec la répression secrète. S'il y avait aujourd'hui des Voltaire et des Rousseau, ils lutteraient contre la surveillance totalitaire généralisée qui détruit progressivement les démocraties. Mais, visiblement, les maîtres penseurs actuels préfèrent jouer les sous-Maurras, et faire sombrer la société dans la haine, la division et le totalitarisme.
Ce n'est pas en encourageant le racisme contre les autres minorités qu'on favorise la sienne. Ces philosophes haineux qui hantent les plateaux de télévision finiront un jour par le comprendre.
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